Le marché du travail a bien changé ces dernières années, si bien que de nombreux métiers peuvent être pratiqués autant comme salarié·e en entreprise qu’en externe, comme indépendant·e ou consultant·e.
Plusieurs spécialités possibles !
Par exemple :
- un métier technique : développeur·euse web et d’applications, UX/UI designer, data analyst,
- un métier du secteur marketing : community manager, chef·fe de projet en communication externe ou interne, rédacteur·rice web, spécialiste SEO et/ou SEA, spécialiste en email marketing, expert·e Ads, etc.
- un métier créatif : directeur·rice artistique, graphiste, illustrateur·rice, webdesigner, vidéaste, monteur·euse vidéo, motion designer, photographe, etc.
- un métier commercial : business developer, commercial·e, animateur·rice commercial·e, etc.
- un métier lié aux médias : attaché·e de presse, journaliste, media strategist, monteur·euse podcast, etc.
- un métier de lettres : traducteur·rice, correcteur·rice, relecteur·rice, etc.
- un métier relationnel : formateur·rice, coach, naturopathe, activateur·rice de QVT, avocat·e, conférencier·ère, etc.
Et bien sûr, chaque métier cité peut faire l’objet d’une spécialisation, selon vos affinités et envies : tourisme, restauration, start-up, finance, agroalimentaire, à vous de choisir !
Se lancer en freelance, est-ce pour tout le monde ?
C’est factuel : de plus en plus de salarié·e·s quittent leur emploi fixe dans le but de devenir freelance. Selon la plateforme de mise en relation professionnelle Malt, 89% des freelances en France en 2019 ont déjà été salarié·e·s au moins une fois dans leur vie avant de passer le cap de l’indépendant.
Les raisons liées à cette sortie du cadre classique du travail sont multiples et propres à chaque individu. Toutefois, le désir d’indépendance et l’opportunité de gagner plus sont des éléments motivants récurrents chez ces salarié·e·s en reconversion.
L’indépendance comme voie de renouveau
Il arrive que des personnes soient guidées (plus ou moins en douceur) vers le mode de travail freelance suite à un plan de licenciement de l’entreprise et un besoin de se remettre en selle, un manque de perspectives évolutives dans le poste occupé ou un burn-out qui remet bien des choses en question.
Alors, l’indépendance se présente comme un nouveau départ, la possibilité de revoir sa carrière sous un angle différent et de gagner en contrôle sur sa situation professionnelle.
Le freelancing en side project : mener un projet en parallèle de son emploi salarié
Il existe également un autre profil de nouveau·elle freelance : celui du ou de la salarié·e qui lance son activité en parallèle du salariat. Un projet qui tourne dans la tête, que l’on creuse, et qu’on décide de mener de front, en même temps que notre emploi à temps plein.
Les avantages de ce plan sont nombreux :
- Stabilité financière assurée : se lancer en freelance à 100 % repose uniquement sur les missions effectuées. Les débuts ne sont pas toujours faciles. L’emploi fixe rassure et limite les risques financiers.
- Complément de revenu : les bénéfices du projet secondaire consolident les entrées d’argent du CDD ou CDI.
- Tester la faisabilité du projet : ne pas tout miser sur le freelancing permet de prendre le temps d’analyser les retours. Cela permet de mettre en place les bonnes stratégies pour que le projet soit une réussite. Si vous devez modifier votre angle d’attaque ou mettre fin au projet, votre stabilité financière n’est pas en danger.
- Développement de compétences : que votre projet soit lié à votre poste actuel ou non, la création et gestion d’une auto-entreprise/micro-entreprise est riche en enseignements. Vous touchez à de nouvelles tâches et montez en compétences rapidement, professionnellement et humainement. Vous apprenez à jongler avec plusieurs client·e·s, marchés, et organisations, ce qui développe votre agilité.
- Meilleure organisation générale : pour mener deux activités en même temps, discipline, stratégie et implication doivent être de mise. Vous allez devoir structurer tout cela, pour ne pas vous sentir dépassé·e. Cela influencera bien des choses dans votre vie.
Bien entendu, mener une activité indépendante en parallèle de son emploi fixe comporte des risques et des choses à éviter. Cela est nécessaire pour ne pas vous faire piéger.
Les freelances digital nomades ou professionnel·le·s en quête de mouvement
On les appelle “digital nomad” ; ces indépendant·e·s voyagent et travaillent de n’importe quel coin du globe. Un ordinateur et une connexion internet stable, c’est tout ce qu’il leur faut pour remplir leurs missions. Même à des milliers de kilomètres de l’entreprise qu’elles et ils accompagnent, malgré le potentiel décalage horaire, ces freelancesmènent les projets avec brio. Elles et ils font preuve d’une grande adaptation au quotidien.
Bien entendu, les digital nomades ne représentent pas la majorité des freelances. C’est un mode de vie particulier, exigeant et fatiguant. Il demande beaucoup d’autodiscipline pour assurer les rendus promis et la satisfaction de leur clientèle.
Certain·e·s, en transition vers le digital nomadisme, vont s’essayer avec des sessions de “workation” (contraction de work (travail) + vacation (vacances)). Elles et ils testent leur capacité à travailler dans un lieu hors de leur bureau traditionnel.
L’indépendance comme premier pas dans le monde du travail
Habitué·e·s à travailler à distance sur leur ordinateur en groupe, les jeunes diplômé·e·s sont de plus en plus formé·e·s au travail fractionné, à la tâche multiple, et donc au mode de vie freelance.
Le modèle du salariat classique en fin d’étude ne les attire plus forcément : trop cadré, trop centré sur un lieu fixe. Certaines personnes ont réalisé des missions en freelance en parallèle de leurs études, pour gagner quelques sous. Elles souhaitent poursuivre l’aventure. D’autres se lancent en tant que freelance dès leurs débuts professionnels. Elles veulent concilier leur sujet d’expertise avec la mobilité, le choix des projets et un salaire junior souvent supérieur aux premières payes du salariat.