Suis-je fait·e pour me lancer en freelance ?

Une des grandes questions qui agitent le monde professionnel et qui habitent les pensées des jeunes diplômé·es comme des profils seniors en reconversion. Ce mode de travail plaît (et on comprend pourquoi !), si bien que l’on compte aujourd’hui plus d’1 million de freelances en France. Et ce dans tous les secteurs d’activité et dans plein de métiers différents. Cela dit, le freelancing s’accompagne de son lot d’exigences et de contraintes, qu’il vaut mieux identifier avant de faire le grand saut.

Creusons tout cela ensemble, et voyons si l’aventure free répond bien à vos attentes.

Quiz, suis-je fait pour devenir freelance ?

Être freelance : notre petite définition

Être freelance, c’est faire un pas vers plus de contrôle sur ton quotidien professionnel (tant que possible). Ce n’est pas un statut qui te donne une liberté totale, on ne va pas te mentir, mais qui permet un choix plus large sur ta façon d’appréhender et d’organiser ton travail. Sur la localisation de ton bureau par exemple, la répartition des temps de travail et de plaisir dans ta semaine, sur les sujets que tu souhaites traiter (ou non).

Être freelance, c’est aussi multiplier les casquettes sur ta tête, entre ton expertise, bien sûr, et la comptabilité, le juridique, la prospection, la relation clientèle, la communication et le marketing, la formation en continu pour maintenir tes compétences, etc. Pas de panique à avoir face à cette liste : avec un peu d’organisation et les bons outils, chaque aspect de la vie de freelance est bien pris en main et ta semaine peut suivre son cours sereinement. Le tout, c’est de savoir déléguer quand tu le peux et d’apprendre à gérer les tâches qu’il reste, pour naviguer sereinement dans cette vie professionnelle plurielle, et in fine assez vivifiante.

Définir si je suis prêt à devenir freelance, avec un quiz

Et ça, ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les chiffres.
84% des freelances qui ont déjà été salarié·es par le passé déclarent ne pas vouloir le redevenir. Le freelancing doit donc avoir des atouts qui parlent aux professionnel·les, et qui leur conviennent davantage dans leur quotidien comme sur le long terme qu’un statut salarié. Nous, on la traduit comme ça en tout cas, cette majorité écrasante. Toutefois, on ne cessera de le répéter : malgré tous ses bons côtés et sa démocratisation croissante, devenir freelance n’est pas nécessairement la solution parfaite pour tout le monde et te préparer sérieusement avant de t’y engager est fortement recommandé pour éviter les faux pas.

Les raisons qui poussent à se reconvertir en freelance

L’idée de créer sa propre entreprise a longtemps fait les yeux doux aux professionnel·les, mais elle paraissait souvent inaccessible, trop complexe, pas pour “nous”. Or, depuis 2009, elle gagne de la place dans les esprits avec la création du statut d’auto-entreprise, l’autre nom du freelancing. Peu coûteux, facile à gérer, rapide à mettre en place, ce statut indépendant rassemble, en 2019, 1,008 million de personnes rien qu’en France. Une opération séduction réussie, on peut le dire, et une communauté qui a étendu ses rangs de +71% en 10 ans. C’est beaucoup, et ça devrait encore augmenter.

Mais qu’est-ce qui pousse tant de monde à devenir freelance ?
L’indépendance, la flexibilité, la liberté dans le choix de ses client·es et projets, et la possibilité de travailler tout en se sentant en accord avec ses valeurs, répondent la majorité des freelances.

Et la bonne nouvelle de toutes ces réponses, c’est qu’elles peuvent s’appliquer à tous les métiers et tous les domaines d’activité (même aux tiens !) : les créatifs, ceux qui touchent à la tech et au marketing digital bien sûr, et surtout ceux de la finance, des ressources humaines, du juridique ou encore de la gestion et des achats qui sont les métiers les plus pratiqués en freelance. Loin d’être ceux que l’on voit le plus dans les médias, et pourtant…
Cela nous montre bien que les possibilités et trajectoires professionnelles possibles en tant que freelance sont infinies, et c’est à toi de les dessiner. À la tête de ta propre entreprise, tu définis ton offre et ta spécialisation, tu fixes ton prix, tu annonces tes conditions et les négocies, tu choisis le type de personnes ou d’entreprises avec lesquelles tu souhaites travailler. Le statut de freelance te permet réellement de façonner une activité à ton image, qui répond à tes aspirations, impératifs et besoins. Et ça, c’est une perspective plaisante.

Et ce pour les actifs et actives à grande échelle. Les jeunes qui se lancent, qui cherchent à bouger et diversifier leurs champs d’action ou qui veulent développer une activité parallèle à un emploi, comme les profils seniors qui souhaitent s’émanciper, voire rompre une bonne fois pour toutes avec leur quotidien en entamant une reconversion professionnelle radicale. Et cette diversité, les statistiques en témoignent : 45 ans, c’est l’âge moyen des freelances. Comme quoi le freelancing est une réelle opportunité de donner une (nouvelle) impulsion à sa carrière professionnelle, à tout moment et pour des raisons multiples ; dans notre domaine actuel, comme en changeant totalement de voie.