Que ce soit pour compléter une boutique physique ou pour lancer une boutique web exclusivement, Internet comporte de nombreux avantages et espaces pensés pour vendre ses produits en ligne. Pratique et peu coûteux, accessible à toute heure et en tout lieu, personnalisable et optimisable grâce aux nombreuses données récoltées sur l’activité des internautes, le site e-commerce coche des cases que le magasin ne peut se permettre d’envisager.
Face à une population de plus en plus tournée vers l’e-commerce pour ses achats (quotidiens comme occasionnels, petits comme gros) et une concurrence qui n’hésite plus à investir les marketplaces ou à lancer leur propre boutique en ligne, les entreprises trouvent sur le web l’opportunité de booster leurs ventes, ou de démarrer leur activité digitale. Mais comment y parvenir ? On creuse le sujet.
Choisir votre ou vos canaux pour vendre des produits en ligne
Pour lancer votre boutique en ligne, plusieurs possibilités sont à considérer et à étudier, car plus ou moins autonomes et plus ou moins simples à mettre en place. Cela dit, elles ont toutes en commun une étape préalable essentielle : une étude de marché approfondie qui assure la fiabilité du marché ciblé, et la viabilité de l’activité e-commerce. On ne se lance pas dans cette aventure sans vérifier que le projet peut trouver son audience et s’épanouir dans le temps. Une fois ces réflexions mûries, vient le temps de se lancer.
Sur les marketplaces
Elles rassemblent de nombreuses entités vendues sur un même site. L’idée ici est de créer un espace entreprise sur un site marchand préexistant, pour faire partie d’un catalogue de produits. Cet espace n’est pas personnalisable et engage souvent des commissions, sous la forme de frais d’entrée pour figurer sur le site, d’un pourcentage sur les commandes, etc. Il implique également une assistance lors de problèmes techniques, un visibilité potentiellement multipliée ainsi qu’une large concurrence directe. La fidélisation y est plus difficile, car au contact de nombreux autres produits similaires, qui paraissent interchangeables. Parmi les marketplaces les plus connues, on peut nommer Etsy, Rakuten, Fnac ou encore Amazon.
Sur votre propre site web
Il est possible de le créer vous-même et de l’administrer au quotidien. Cette solution offre une plus grande liberté créative et une plus grande autonomie globale, mais entraîne un investissement stratégique plus important. C’est à vous de mettre aux normes légales votre site web, de sécuriser les paiements, de travailler votre référencement naturel pour le faire connaître et le rendre visible sur Google (où la concurrence est rude). Créer son site e-commerce permet de tout gérer, comme vous l’entendez, et de proposer une expérience utilisateur·rice unique à votre audience afin de la fidéliser.
Sur les réseaux sociaux
Grâce à Instagram Boutique ou Facebook Marketplace par exemple, qui permettent aux comptes professionnels de créer des boutiques en ligne intégrées directement sur les applications mobiles et sites. Cette approche du e-commerce peut être intéressante en termes de visibilité, car elle s’inscrit dans un canal de détente et d’inspiration. Elle ne permet que peu de personnalisation, et vient en général en complément d’un autre espace commerçant, comme un site web par exemple.
Sur un site de dropshipping
Cela implique la vente de produits sans création de stock, depuis un site spécialisé que vous gérez. Et c’est là que votre implication prend fin. La gestion de la partie logistique (préparation des commandes, expédition, livraison) est prise en charge par une entreprise externe, “fournisseur”. Il ne vous incombe que de promouvoir vos différents produits et de payer le fournisseur à chaque commande. Toutefois, l’image du dropshipping n’est pas toujours reluisante, et le manque de contrôle sur la phase logistique peut mener à des insatisfactions.
De manière occasionnelle, et en complément d’un espace propre, il est possible de vous tourner vers des espaces de ventes privées, comme Veepee, Showroomprive ou encore l’application Choose pour proposer vos produits avec certains avantages (réduction, livraison gratuite, package, etc.) et bénéficier d’une grande visibilité. Ce qui nous mène au deuxième ingrédient essentiel quand on souhaite vendre ses produits en ligne.
Vous faire connaître : la seconde étape pour vendre des produits en ligne
Le SEO
Le SEO, aussi appelé “référencement naturel” (nommé précédemment), qui repose sur l’utilisation stratégique de mots-clés sur votre site, afin de remonter dans les résultats de recherche Google. L’objectif est alors de figurer parmi les premiers sites suggérés lors d’une requête, afin d’optimiser le nombre de clics sur votre site et par conséquent le trafic. Cela dit, au-delà des mots-clés, il existe bien d’autres astuces qui visent à améliorer votre référencement naturel : la vitesse de chargement de vos pages, le maillage interne qui les lie, le poids de vos photos, etc.
Le SEA
Le SEA, ou “référencement payant”, qui induit l’achat de mots-clés précis et permet d’apparaître en priorité lorsque ceux-ci sont tapés dans la barre de recherche. Avec Google Ads, la visibilité obtenue est plus importante et l’arrivée en haut de page immédiate. Toutefois, il arrive que certain·es internautes se détournent de ces liens sponsorisés, vus comme promotionnels et donc moins authentiques.
Les ADS
Les Ads, pour “publicité”, qui consistent en l’achat d’espace publicitaire sur le web. Cet espace payant peut prendre plusieurs formes, sur des médias comme sur les réseaux sociaux (Instagram Ads, Facebook Ads, TikTok Ads, etc.). La publicité en ligne doit répondre à des codes spécifiques selon sa destination, en termes de format, de durée, de textes annexes. L’avantage des Ads, c’est le ciblage très précis qu’elles permettent, et donc généralement les meilleures performances qui en découlent.
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux où les entreprises présentent leur offre, développent un discours autour de sujets qui s’y rattachent et rassemblent des communautés soudées, engagées et actives. Grâce à leur potentiel viral et leurs outils d’information et de discussion, ce sont des espaces d’acquisition importants, tout comme d’échanges privilégiés avec la clientèle existante et de conversion de prospects. Ils demandent une stratégie spécifique et une certaine régularité de publication. Les principaux réseaux sociaux actuels, en France, sont Instagram, TikTok, Facebook, Youtube, Twitter, LinkedIn, SnapChat ou encore Pinterest.
L'influence et les partenariats
L’influence et les partenariats qui vont vous permettre de toucher une audience déjà intéressée par votre offre, mobilisée par une autre personne ou une autre marque complémentaire à la vôtre. La grande force de ce levier marketing digital se place sur le lien qui a été forgé (souvent pendant des années) entre votre partenaire et sa communauté. Son discours possède déjà une crédibilité, une autorité, dont votre boutique en ligne et vos produits vont hériter, par association. La plupart des contrats d’influence et de partenariat sont rémunérés, bien qu’il arrive que des “giftings” (fait d’offrir des produits) soient acceptés. Ils doivent systématiquement reposer sur une stratégie globale pertinente, en lien avec votre image de marque, votre cible et votre objectif, pour assurer les retours sur investissement.
En plus de ces différents outils digitaux à activer et du choix de votre canal pour vendre vos produits, bien d’autres étapes sont à considérer et appliquer pour mettre sur pied une boutique en ligne attractive, viable et performante. Tous ces fondamentaux à maîtriser pour lancer son e-commerce, nous les développons au sein de notre formation courte dédiée et en ligne. Pour que vous soyez informé·e dès le début de votre activité en ligne, et puissiez partir sur des bases solides.