Mais qu’est-ce que le growth hacking ? Vous avez probablement déjà entendu ce terme et l’avez certainement associé à un concept réservé aux start-ups. Peut-être avez-vous même pensé que c’était une nouvelle astuce que seules les entreprises de la Silicon Valley maîtrisent. Mais en réalité, le growth hacking n’est ni une baguette magique ni un jargon à la mode destiné à faire joli dans une présentation PowerPoint.
Le growth hacking, c’est l’art de stimuler la croissance de son entreprise, grâce à une combinaison de créativité, de données, et de réactivité. C’est une philosophie qui casse les codes du marketing traditionnel et se concentre sur des résultats plus tangibles. Alors, si votre ambition est de faire exploser votre croissance sans exploser votre budget, restez avec nous !
Qu’est-ce que le growth hacking ?
Le terme « growth hacking » a été inventé en 2010 par Sean Ellis, un spécialiste du marketing digital qui cherchait un moyen efficace d’accélérer la croissance des start-ups. À l’époque, il s’est rendu compte que les méthodes classiques ne suffisaient plus à générer des résultats rapides. Il fallait innover, tester sans relâche, et surtout, trouver des solutions qui donnent des résultats immédiats. Ainsi est né le growth hacking.
Mais au fait, c’est quoi le growth hacking ? Littéralement, cela signifie « piratage de croissance », mais rassurez-vous, aucun code informatique à craquer ici. Il s’agit plutôt d’identifier des leviers de croissance non conventionnels et de les exploiter pour générer un maximum de résultats. Le growth hacking repose sur l’expérimentation et la collecte de données pour affiner les stratégies, en ajustant constamment ce qui fonctionne… et en abandonnant ce qui ne fonctionne pas.
Contrairement au marketing traditionnel, qui peut impliquer des campagnes massives et des budgets importants, le growth hacking privilégie les petites actions impactantes. Chaque initiative est mesurée, ajustée et optimisée pour maximiser la rentabilité de chaque centime investi.
Quelles sont les bases du growth hacking ?
Pour comprendre comment il fonctionne, il faut d’abord en saisir les bases.
- Le « test and learn » : c’est le mantra du growth hacker. Ici, on ne se contente pas de penser ou de théoriser une idée pendant des mois. On la teste, rapidement, pour voir ce qu’elle donne. Chaque expérience est une occasion d’apprendre et d’affiner la stratégie. Si ça marche, on pousse plus loin. Si ça échoue, on pivote. Simple, non ? (En théorie, du moins.)
- L’optimisation par les données : oubliez l’intuition pure. Le growth hacking se base sur des données mesurables. Chaque action entreprise est analysée à la loupe pour en mesurer l’impact. C’est un peu comme un jeu vidéo où l’on doit toujours battre son dernier score… mais avec des chiffres de croissance à la clé.
- L’agilité et la rapidité d’exécution : Pour un growth hacker, le temps, c’est de l’argent (ou du moins, de la croissance). Il faut être réactif·ve et capable d’adapter ses actions en un claquement de doigts.
Les outils du growth hacking pour booster votre entreprise
Pour stimuler la croissance de manière efficace, le growth hacking s’appuie sur certains outils, conçus pour automatiser, mesurer et optimiser les stratégies.
- Pour l’automatisation : les outils d’automatisation permettent d’automatiser les tâches répétitives, de simplifier les processus et de gagner du temps. Par exemple, Zapier ou Make servent à connecter différentes applications ou outils.
- Pour l’analyse et le suivi des données : des outils comme Google Analytics, Hotjar permettent de suivre le comportement des utilisateurs sur votre site, d’identifier les points de friction, et de mesurer l’impact des stratégies mises en place.
- A/B testing : Le growth hacking repose sur l’optimisation. C’est là qu’intervient l’A/B testing, qui permet de tester deux versions d’une même page, d’un e-mail ou d’un élément pour voir laquelle fonctionne le mieux. Cela peut paraître simple, mais c’est redoutablement efficace pour améliorer l’expérience utilisateur (et par extension, la croissance).
- Des outils spécifiques au growth hacking ? Utilisez des outils de scraping pour obtenir des contacts, et un CRM (comme Hubspot) pour suivre le parcours des prospects.
Quelques exemples
Certaines entreprises ont littéralement explosé grâce au growth hacking. En voici quelques exemples :
Airbnb
Quand Airbnb s’est lancé, il fallait rivaliser avec des géants du secteur hôtelier. Leur coup de maître ? Utiliser Craigslist, une plateforme d’annonces très populaire à l’époque, pour booster leur visibilité. En permettant aux utilisateurs d’Airbnb de poster facilement leurs annonces sur Craigslist, ils ont capté une immense audience, ont pu élargir leur base de données sans dépenser des fortunes en publicité. Simple, mais terriblement efficace.
Dropbox
Dropbox est devenu un géant du stockage en ligne, et c’est en grande partie grâce à une stratégie de parrainage ingénieuse. Le principe était simple : recommandez Dropbox à un ami et recevez un espace de stockage gratuit. Résultat ? Une croissance exponentielle et des utilisateurs engagés qui sont devenus leurs meilleurs ambassadeurs.
Hotmail
Dans les années 90, Hotmail a ajouté un lien vers leur service à la fin de chaque email envoyé par leurs utilisateurs. Cette stratégie a fait exploser leur nombre d’utilisateurs.
Envie de devenir comme ces exemples ? Chez Digi Atlas, on vous accompagne pour booster votre activité grâce au marketing digital. Entre la plateforme e-learning, les classes, les coachings individuels et toutes les autres ressources, nous avancerons pas à pas sur votre projet pour le concrétiser de A à Z.
Comment intégrer le growth hacking dans votre entreprise ?
Adoptez une culture de l’expérimentation
Le premier pas consiste à accepter que chaque idée n’a pas à être parfaite dès le départ. Testez, mesurez, ajustez et testez à nouveau.
Définissez des KPIs clairs
Pour savoir si vous grandissez, encore faut-il mesurer. Quels sont vos objectifs ? Quels indicateurs clés souhaitez-vous suivre ? Le growth hacking repose sur une vision claire des résultats attendus, que ce soit le nombre d’abonnés, le taux de conversion ou encore la rétention client.
Formez une équipe dédiée
Vous n’êtes pas obligé·e de recruter un·e “growth hacker” pour démarrer, mais une équipe ou un·e responsable dédié·e au growth hacking peut faire toute la différence. L’important est d’avoir des personnes prêtes à innover, tester et prendre des risques calculés.
Utilisez les bons outils
Utilisez les outils cités dans cet article. Automatisation, analyse des données, A/B testing… Ils vous permettront d’expérimenter plus vite et de mesurer vos résultats.
Par exemple
Disons que votre objectif est de fidéliser vos client·es. Vous pourriez tester différentes séquences d’emails, créer des campagnes de parrainage ou encore intégrer un programme de fidélité.
En fin de compte, le growth hacking, c’est comme faire du surf : il s’agit de trouver la vague parfaite, de la dompter avec agilité, et de profiter de chaque instant pour atteindre des sommets, tout en sachant que la prochaine vague n’est jamais très loin. À vous de jouer et de faire de chaque tentative une occasion de grandir !