Les médias s’en emparent, on en discute, mais on a parfois du mal à comprendre ce qu’il se cache derrière le fameux Future of work. Littéralement, l’expression renvoie à ce que sera le travail de demain, avec tout ce que cela implique : la vision dudit travail, l’organisation induite par de nouveaux fonctionnements et de nouvelles pratiques, le management d’équipes, les espaces professionnels et leurs mutations, parmi tant d’autres sujets à explorer.
Avec des nouvelles générations d’actif·ives pour lesquel·les le digital n’a pas de secrets, une transformation contrainte de la vie des entreprises lors du Covid-19 et une volonté collective de gagner en bien-être, dans tout ce que l’on fait, le Future of work habite les pensées de nombre d’entrepreneur·es et professionnel·les. Désireuses et désireux de faire bouger les lignes. Décryptage d’un phénomène enthousiasmant, qui met au cœur de ses recherches l’innovation, la personne et la fidélisation.
Quelles évolutions du monde du travail pour 2023 ?
En lien avec la digitalisation de nos modes de vie et une formule “toute une carrière dans une même entreprise” devenue obsolète, les évolutions du monde du travail sont bel et bien en marche. Qu’on les observe passivement jusqu’alors ou qu’on les mette déjà en pratique par conviction, il est important de se tenir au courant pour pérenniser notre entreprise, en profondeur.
1 - Le télétravail, vous vous y êtes mis·e ?
Souvent seule possibilité de maintenir une activité professionnelle pendant l’épidémie du coronavirus, le télétravail est vite entré dans notre vocabulaire et notre quotidien. Travailler de chez soi, ou en dehors des locaux de l’entreprise, cela tente désormais les actifs et actives. Que ce soit de manière partielle ou totale, de nombreux secteurs l’utilisent pour donner plus de flexibilité et d’autonomie à leurs équipes. À la fin de l’année 2021, on observait que près d’1 dirigeant·e sur 2 permettait à ses salarié·es de travailler à distance, selon le Lab de BPI France. Une proposition plus qu’appréciée et utilisée.
Car, sans nécessairement refléter le souhait de déserter le site de l’entreprise, le télétravail a su jouer des cartes très efficaces : un gain de temps (et d’argent !) important grâce à l’absence de transports, une meilleure productivité sur certaines tâches, la possibilité de concilier vie professionnelle et vie personnelle plus simplement.
Il n’y a donc rien d’étonnant à voir que les offres d’emploi mettent désormais en avant la possibilité de travailler depuis notre domicile : cela convainc et attire les talents !
2 - Repenser le bien-être au travail
Longtemps ignoré, voilà un sujet qui est on ne peut plus d’actualité : le bien-être au travail résonne dans les têtes de tous·tes les actif·ives, et doit désormais faire écho dans celles qui dirigent les entreprises. Car, au-delà d’une approche sociale importante, cette question impacte le turn-over, les relations en interne, l’image de l’entreprise, et in fine la productivité des équipes et donc les performances de l’entreprise. Tout repose sur l’humain·e et ses capacités. Si le moral ou la santé n’y sont pas, il y a fort à parier que des conséquences apparaîtront à plus grande échelle.
Alors veillons à ce que le bien-être fasse partie intégrante de nos préoccupations en tant que dirigeant·es : en dialoguant régulièrement avec les équipes et en prenant en compte leurs ressentis, en créant un espace de travail accueillant et sain, en les incluant dans les décisions de l’entreprise, etc.
3 - Un travail toujours plus flexible
On parlait juste avant du télétravail, qui est déjà une forme de flexibilité portée par le future of work. Cela dit, rien ne nous empêche d’aller plus loin. Un travail qui s’adapte aux besoins de ses salarié·es, c’est également des horaires de poste qui peuvent bouger, en prenant en compte les impératifs de chaque personne. Cela peut également prendre la forme d’un quotidien hybride, naviguant confortablement entre domicile et site, ou celle de locaux réinventés en flex office. Ici, finis les bureaux attitrés et individuels, l’espace de travail s’organise en fonction des projets du jour, avec des îlots mouvants et du mobilier commun, ou se délocalise en dehors de l’entreprise (dans un café par exemple).
Enfin, le future of work, ce sont aussi des entreprises qui font une place dans leurs rangs aux talents en freelances, pour compléter les savoirs internes et donner vie à des projets toujours plus complets.
Tout cela passe forcément par des process de travail qui doivent changer et devenir flexibles, eux aussi : la gestion, l’avancée et le suivi des projets sont souvent digitalisé·es, les échanges également, l’organisation et la communication interne doivent être optimisées pour que les emplois du temps s’accordent, etc. C’est du changement, mais les équipes vous le rendent bien !
4 - Placer l’humain au cœur du management
Cela paraît curieux, dit comme cela, mais le management qui a régné ces dernières décennies est loin d’avoir mis les équipes au centre de tout. Et c’est cette perception de l’entreprise que l’idée de “future of work” nous invite à questionner (et changer).
Comment ?
Eh bien déjà en orientant le management en premier lieu sur le bien-être de l’équipe, l’intelligence émotionnelle et l’intelligence relationnelle en plus de l’intelligence cognitive. Et donc en favorisant l’autonomie et la participation de chacun·e au fonctionnement de l’entreprise (et ce à tous les niveaux) pour montrer la confiance que l’on place en elles et eux, pour in fine encourager l’engagement, l’envie et la créativité du collectif.
Cela peut se faire également en permettant la personnalisation des modes de travail, comme vu précédemment. Ou encore en mettant en place un lien de confiance fort entre les salarié·es et l’équipe de direction et de management, par l’échange, l’écoute, et l’adaptation.
5 - Et la RSE, vous connaissez ?
RSE, pour Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises. C’est un nom que l’on voit beaucoup désormais : dans les pages “à propos” de marques, les articles, les titres de poste sur LinkedIn. Il se définit par l’étude de l’impact environnemental et sociétal d’une entreprise et les actions menées volontairement pour tendre vers une activité plus durable.
Parmi les actions que peut prendre une entreprise, on retrouve une démarche de sobriété énergétique (vis-à-vis de l’électricité, du chauffage, du papier, de la restauration collective, de la gestion des déchets), la création de nouveaux postes sur un territoire en demande, un recrutement inclusif, l’amélioration des conditions de travail, etc.
Toutes ces actions sont bien sûr appréciées du public, en attente d’engagement et de preuves de l’implication des marques envers le développement durable et l’être humain, et également des équipes, qui y trouvent du sens et un écho concret de leurs valeurs personnelles.
“Future of work : les pros ont la parole” : des présentations s’imposent.
Chez Digi Atlas, le future of work, il nous intrigue et on a envie de voir comment il prend forme au sein des entreprises. Et notamment dans les coulisses de celles qui composent notre écosystème, et qui gravitent autour des indépendant·es et freelances. Alors on a décidé d’aller directement poser des questions aux personnes à la tête de ces boîtes.
Quelle est leur perception du “future of work” ? Quelles sont les actions déjà mises en place au cœur de l’entreprise et des équipes pour atteindre cette nouvelle façon de travailler ? Et les résultats, sont-ils déjà au rendez-vous ?
Tout cela, Hannah en discute tour à tour avec SuperIndep, Caravel, Malt, LittleBig Connection, Portalia, ou encore La Boîte à indés, MAIF et Collective. Des interviews passionnantes, inspirantes, que l’on a filmées, montées et que l’on vous partage désormais sur notre chaîne YouTube. Alors pour tout connaître du travail de demain, suivez le chemin > Future of work, les pros ont la parole
