Il y a une dizaine d’années de cela, se lancer en freelance, c’était choisir la différence. Peu de personnes osaient alors quitter le salariat pour l’indépendance, vue comme risquée et instable. De l’autre côté, peu d’entreprises plaçaient leurs projets entre les mains de profils externalisés, travaillant en plus à distance. Ce n’était pas commun, et par conséquent, ça faisait peur de sortir du moule “sécuritaire” de l’emploi fixe.
Mais le monde du travail a bien changé. Et les mentalités aussi.
En 2022, le modèle freelance séduit les jeunes, et les moins jeunes. Certain·e·s voient en l’auto-entreprise la possibilité d’entrer rapidement dans le marché du travail, tout en mettant en place les conditions qui leur conviennent (travailler d’où on veut, choisir ses horaires, sa clientèle, ses projets). Et d’autres, comme les cadres seniors, ouvrent également grand les bras à l’indépendance, dans le cadre d’une reconversion professionnelle longuement réfléchie ou pour valoriser leur expertise en dehors d’une entreprise unique.
Observons ce qu’est le freelancing, à travers quelques chiffres clés en France, aujourd’hui
Bibliographie :
Étude Le freelancing en Europe, Malt x BCG — 2021
Étude VisiPlus Academy, Les actifs français et la formation professionnelle en 2022 – janvier 2022
https://academy.visiplus.com/enquete#