Le coworking, on en parle comme d’un remède miracle : un espace design, du bon café, des gens motivés autour… et hop, vous voilà ultra focus, organisé·e, inspiré·e.
Mais dans la vraie vie ? Parfois, ça ressemble plutôt à : discussions à rallonge, bruit de fond constant, et une to-do list qui n’avance pas plus vite qu’à la maison.
Alors le coworking booste-t-il vraiment la productivité ? Dans cet article, on démêle le vrai du faux.
Coworking : un vrai cadre de travail ou une to-do list qui stagne ?
Il faut être honnête : le coworking, ça peut faire des merveilles comme ça peut vous ralentir. Tout dépend de ce que vous cherchez (et de ce que vous tolérez).
Ce qui fonctionne très bien pour beaucoup, c’est le fait de sortir de chez soi. Changer de cadre, ça relance l’énergie. On passe du mode “pyjama-mail-café” à “je suis une personne active qui travaille dans un vrai endroit”. Rien que ça, ça remet le cerveau en marche.
Autre gros plus : on casse l’isolement. Freelance ou indé, on a parfois besoin de croiser du monde, même juste pour dire “bonjour” à quelqu’un.
Mais attention, tout n’est pas rose dans le monde du coworking. Les open spaces peuvent vite devenir des repaires à distractions : discussions imprévues, bruits de clavier, voisins qui passent des appels en visio sans casque… Si vous êtes du genre facilement déconcentré·e, ce n’est peut-être pas le cadre rêvé.
Quels types de coworking pour quelles personnalités ?
Tous les coworkings ne se ressemblent pas, et heureusement. Parce qu’on ne travaille pas tous de la même façon.
Si vous êtes plutôt du genre introverti·e focus, qui aime cocher ses tâches en paix sans se faire interrompre toutes les 7 minutes :
Misez sur les coworkings calmes, avec des zones silencieuses, du wifi, et peu d’interactions imposées. Certains proposent même des cabines ou des espaces fermés pour avancer tranquillement.
À l’inverse, si vous carburez à l’énergie collective, que vous adorez papoter à la machine à café et brainstormer à l’improviste :
Les espaces communautaires sont faits pour vous. Ceux qui organisent des petits-déj’, des afterworks, voire des ateliers entre membres.
Et si vous êtes entre les deux ? Vous pouvez alterner. Certains coworkings proposent des abonnements flexibles, avec des zones pour travailler en silence et d’autres pour sociabiliser.
L’important, c’est d’être lucide sur vos besoins.
Le coworking booste-t-il vraiment la productivité ?
Alors, verdict ? Oui… et non.
Quand on regarde les études ou les retours d’expérience, une chose revient souvent : le coworking donne du rythme. On se prépare, on se déplace, on a des horaires. Et rien que ça, ça remet une structure dans des journées parfois un peu flottantes quand on travaille seul·e.
Il y a aussi l’effet “je ne suis pas seul·e à bosser”. Voir d’autres personnes concentrées autour de soi, ça motive. Même si on ne leur parle pas. C’est ce qu’on appelle la dynamique sociale passive. Et oui, ça fonctionne.
Mais attention à ne pas tout miser sur l’endroit.
Le coworking peut booster votre productivité, à condition de savoir pourquoi vous y allez et comment vous travaillez.
Et pour trouver le bon coworking ?
Testez ! Beaucoup d’espaces proposent une journée gratuite ou des formules sans engagement. Vous pouvez aussi chercher sur des plateformes comme Coworkies, Neo-nomade, Workin ou tout simplement via Google Maps autour de chez vous.
Ce que le coworking peut apporter (même au-delà de la productivité)
On a beaucoup parlé efficacité, concentration, rythme… Mais soyons honnêtes : le coworking ne sert pas qu’à avancer plus vite. Il peut aussi vous faire du bien tout court.
Travailler en solo, ça peut user. Isolement, charge mentale, manque de retour…
Dans certains cas, le coworking aide à retrouver confiance, relancer l’élan, sortir d’une période creuse. C’est un moyen de se reconnecter à une dynamique, de rencontrer d’autres indé·es, de sentir qu’on avance ensemble (même sur des projets différents).
Si vous êtes au tout début de votre aventure freelance, ou en train d’y réfléchir sérieusement, ça peut être un excellent premier pas. On rencontre du monde, on pose ses bases, on apprend en observant. Et parfois, c’est autour d’un café dans un cowork que naît une collaboration, une idée, ou un client.
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