ChatGPT, on en entend parler partout. Et souvent, on s’imagine qu’il suffit de taper une question pour que l’outil apporte une réponse parfaite, limpide, prête à l’emploi. Spoiler : ce n’est pas exactement comme ça que ça marche.
Dans les faits, beaucoup de celles et ceux qui testent ChatGPT une ou deux fois se retrouvent vite frustré·es : des réponses trop larges, pas adaptées, parfois à côté de la plaque. Résultat : on se dit que l’outil est limité, voire qu’il ne sert à rien. Pourtant, ce n’est pas une question de performance brute, c’est une question d’usage. Tout est dans la manière dont on s’en sert.
Cet article est là pour ça : montrer comment utiliser ChatGPT intelligemment pour obtenir des réponses ultra ciblées, vraiment utiles.
Comment utiliser ChatGPT : comprendre son fonctionnement de base
Avant même de chercher à optimiser ses questions, il faut déjà comprendre comment utiliser ChatGPT correctement.
ChatGPT, ce n’est pas Google
C’est important de le rappeler : ChatGPT ne fonctionne pas comme un moteur de recherche. Il ne va pas piocher des infos sur internet (sauf dans certaines versions), il génère des réponses à partir des modèles qu’il a appris. Résultat : si on pose une question trop vague, il fait de son mieux, mais souvent ça reste très général.
Plus c’est précis, plus c’est pertinent
Par exemple : demander « comment améliorer ma communication » donnera un texte bateau, rempli de généralités. Mais demander “quelles sont trois techniques pour mieux communiquer avec mon équipe quand je suis manager dans une PME ?”, c’est tout de suite plus ciblé. Pourquoi ? Parce qu’on donne un contexte, un rôle, un objectif précis.
Petit coup de pouce : donner un format attendu
Autre astuce souvent sous-estimée : indiquer le format qu’on veut. Vous avez besoin d’un tableau, d’une liste, d’une synthèse en points clés ? Dites-le dès le départ. ChatGPT est très fort pour s’adapter à ce genre de consignes, et ça vous évite de devoir relancer derrière « ah non, fais-moi plutôt une liste ».
Enfin, il ne faut pas hésiter à lui demander de se glisser dans un rôle spécifique : “Réponds comme si tu étais un·e expert·e en marketing digital”, “Explique-moi ça comme à un·e débutant·e”. Ces précisions changent vraiment la donne et permettent d’obtenir des réponses plus adaptées à ce qu’on attend.
Comment utiliser ChatGPT pour poser les bonnes questions
La clarté avant tout
La première règle, c’est simple : il faut savoir ce qu’on veut avant de poser la question. Si on arrive sans objectif, on risque de repartir avec une réponse générique. Par exemple, “fais-moi une stratégie marketing” : trop large, trop vague. À l’inverse, “propose une stratégie marketing pour un e-commerce de bijoux artisanaux, avec un petit budget, ciblant les 25-35 ans” : là, ChatGPT a de la matière pour travailler.
Contextualiser, toujours
Est-ce qu’on parle d’un projet pro, perso ? Est-ce que l’audience est débutante, experte ? Quelles sont les contraintes (de temps, de budget, de ressources) ? Plus ChatGPT a d’éléments, plus ses réponses sont pertinentes.
Un bon prompt, c’est comme un brief bien ficelé : on explique ce qu’on cherche, pourquoi on en a besoin, et dans quelles conditions ça doit s’appliquer.
Comment utiliser ChatGPT pour préciser le contexte et le ton attendu
Une fois qu’on sait poser une question, il reste un levier : indiquer le contexte et le ton souhaité. C’est souvent ce qui fait passer une réponse de « pas mal » à vraiment utile.
Pourquoi le contexte change tout
Quand on demande quelque chose à ChatGPT, il va toujours chercher à répondre au plus large. Sans précision, il reste générique.
En apportant du contexte (secteur, taille d’entreprise, objectif spécifique), on guide l’outil pour qu’il colle à la réalité du besoin.
Adapter le ton et le style
Un autre point souvent oublié : préciser le ton attendu. Par défaut, ChatGPT peut répondre de façon très neutre, voire un peu fade. Mais on peut lui demander d’adopter un ton : “fais-moi une réponse conviviale”, “sois synthétique et direct”, ou même “ajoute une touche humoristique”. C’est un moyen simple d’adapter la réponse à l’audience finale.
Aller plus loin : donner des exemples
Enfin, on peut enrichir ses prompts en donnant des exemples. Par exemple, “donne-moi une publication LinkedIn sur ce sujet, dans le même style que cet exemple : .” Ça permet à l’outil de s’aligner encore plus précisément.
Comment utiliser ChatGPT pour gagner du temps et éviter les erreurs
On arrive à la dernière étape : comment utiliser ChatGPT de façon maline pour aller vite, sans tomber dans les pièges classiques. Parce qu’au fond, tout l’intérêt de cet outil, c’est justement de gagner du temps et de l’efficacité.
Éviter les pièges classiques
Premier piège : être trop vague. Si on demande une réponse sans préciser le contexte ni l’objectif, ChatGPT va livrer une réponse générique… et il faudra tout recommencer. Deuxième piège : vouloir tout dans un seul prompt. Surcharger sa demande, multiplier les questions en une fois, c’est souvent contre-productif. Mieux vaut fractionner : poser une question, puis approfondir au fur et à mesure.
Créer ses modèles de prompts
Pour gagner en rapidité, une bonne pratique est de se créer des modèles de prompts réutilisables. Par exemple : un modèle pour rédiger des posts LinkedIn, un autre pour analyser un texte, un autre pour résumer des articles longs. Ces petites “formules magiques” permettent d’aller beaucoup plus vite au quotidien.
Expérimenter, toujours
Enfin, il ne faut pas oublier que ChatGPT est un outil qui s’apprend par l’expérimentation. Essayer, tester, ajuster… c’est en jouant avec l’outil qu’on découvre ce qui marche le mieux pour soi. Il n’y a pas une seule bonne façon de l’utiliser, mais des dizaines de petites astuces qui, combinées, font gagner en pertinence et en efficacité.