Poursuivons notre série d’aventures d’entrepreneur avec l’histoire d’une DJ, Maggy. Découvrez son histoire !
D’une école de commerce à une école de DJ : Découvrez le portrait de Maggy, passionnée reconvertie.
Se réorienter est le choix décisif que Maggy Smiss a réalisé, après 4 ans d’études. Une décision cruciale et probablement, la meilleure, de toute sa vie !
Car Maggy a très vite compris qu’il fallait qu’elle s’écoute pour vivre de sa passion.
« Si on doit passer 70% de son temps au travail, autant faire quelque chose qui nous plaît ! »
Aussitôt pensée, aussitôt fait, elle prend ses affaires et part en direction de Lyon pour intégrer une école et y apprendre son futur métier.
« J’ai pour vocation de faire danser les gens. Je trouve ça génial ! »
Des écoles de DJ, non, ça ne court pas les rues. Mais selon Maggy, c’est capital pour y apprendre des techniques et épouser au mieux la musique. Car oui, vous le comprendrez, la technicité, c’est son point clé !
C’est ainsi que Maggy s’aventure dans la capitale des Gaules et rejoint l’UCPA (oui, vous avez bien lu) : l’U.C.P.A, centre de loisirs sportifs, présent dans le monde entier, qui dispense une formation de DJ qualifiée !
Son style de musique ? Elle ne l’a pas identifié tout de suite. Oui, comme tout le monde, elle s’est testée à plusieurs styles. S’est heurtée à plusieurs techniques. A accepté des contrats qui ne l’intéressaient pas. À fait des kilomètres pour jouer auprès d’un public qui ne lui correspondait pas.
Mais Maggy a une force, celle d’être bien accompagnée (bien sûr, rien ne se fait vraiment par hasard). Ainsi, dès ses débuts, le Ninkasi (scène mythique lyonnaise) lui fait confiance. Ensemble, ils travaillent des sets groovy, qui évoluent au fur-et-à-mesure des soirées, faisant le bonheur de la clientèle et des gens de passage, qui reviennent !
« Le ninkasi, ce n’est pas une discothèque, mais un vrai concept rock où on peut s’installer pour dîner. »
Un vrai tremplin, qui la propulse dans les plus grands hôtels !
Notamment au Martinez à Cannes, qu’elle anime pendant plusieurs saisons, mais aussi dans un palace au Bahamas, qu’elle ambiance une fois l’an pour le réveillon.
Avec le recul et l’expérience, Maggy affirme désormais ses choix et son positionnement bien tranché. Mais, ça n’a pas toujours été le cas.
C’est d’ailleurs aujourd’hui l’enseignement qu’elle tire de ses premières années :
« L’importance, c’est de se positionner et ne pas tout accepter. Oui, je sais aujourd’hui ce que je ne veux pas faire et je sais de quoi je suis capable quand il y a adéquation avec mes goûts et compétences. Bien sûr, je peux jouer du reggaeton ou du hip hop, cependant je le ferais moins bien qu’un DJ spécialisé dans cet univers musical. Et je laisse volontiers ma place au profit de mon univers et sets punchy, housy et groovy.
En fait, rien ne s’improvise vraiment en musique, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer. Il faut bien sûr laisser place à la spontanéité du moment, mais la technique, on ne peut pas la maîtriser pour tous les styles de musique.
C’est comme un coiffeur qui coiffe des hommes depuis toujours. Vous lui demandez un jour de faire un chignon pour femme, bien sûr que non, il ne sait pas faire. »
Oui, quand on est DJ, on doit raisonner comme un indépendant finalement.
On ne peut pas être bon partout. Dans chaque métier, il y a des spécialités. Etre trop généraliste décrédibilise une expertise métier. Et ne permet pas d’avoir de vraie signature.
« Ce n’est pas difficile en soi de passer d’un son A à un son B. Mais il faut respecter la musique et sa culture, pour que ce soit fluide et que ça suive les règles de chaque morceau. »
C’est pourtant la clé qui marque une différence entre le freelance ou l’indépendant qui tâtonne, et celui qui cartonne !
C’est bien la raison pour laquelle vous serez reconnu.e et on fera appel à vous, et pas à un autre.
« Aujourd’hui, quand on m’appelle, je regarde la programmation du lieu et m’assure que l’univers corresponde avec mon positionnement. Je le pense à travers ma bibliothèque musicale. »
A condition également de le communiquer correctement afin que tout soit cohérent
« Je travaille aussi ma communication en ce sens et travaille sur le développement de mon compte Soundcloud, ma communication Instagram. Essentiel pour se faire reconnaître (en plus du bouche-à-oreille) ! »
C’est bien la raison pour laquelle Maggy est appelée en résidence au Ninkasi tous les samedis depuis 10 ans et de l’autre côté du globe de temps en temps !
D’ailleurs, en cette période de confinement, où beaucoup d’indépendants perdent des clients, ne serait-il pas bienvenue de se spécialiser et communiquer de manière structurée ?
Et ainsi trouver la meilleure adéquation avec les besoins du marché et votre expertise freelance ?
Comment réussir comme DJ freelance ?
Etre freelance, c’est rockn’roll pour certains. Mais pour réussir comme DJ freelance, c’est un autre dessin.
« Oui, il faut être en forme (car être debout la nuit demande beaucoup d’énergie) ; il faut donc faire preuve de rigueur et d’une bonne hygiène de vie. Puis, être généreux et lire l’audience en face pour les fédérer au mieux et les faire avancer au rythme des heures passées. Et avoir confiance. »
Comme dans toute activité d’indépendant, la confiance est le pilier sur lequel repose en grande partie sa propre réussite. Car, tout est toujours question d’état d’esprit.
EY quand on vend ses services individuels, on se vend soi-même. Croire en soi est donc la valeur autour de laquelle s’articule ses croyances, ses choix et sa vision.
Puis, « toute façon, on sera toujours la critique d’un autre », affirme Maggy !
Chez Digi Atlas, nombreux sont les apprenants à douter. C’est un cercle vicieux. Vous doutez, le prospect le ressent, doute de vous et refuse de collaborer avec vous.
Résultats : vous doutez encore plus. C’est la raison pour laquelle « c’est important d’être bien entouré », comme le répète à plusieurs reprises Maggy.
Oui, on est la moyenne des 6 personnes que l’on côtoie le plus. Un esprit positif et vif drainera forcément du positif.
PS : en temps de confinement, Maggy vous ambiance depuis son salon. Retrouvez-la samedi soir sur le compte Instagram du Ninkasi et sur www.teazit.fr