5 contenus behind the scenes pour une communauté engagée

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Les réseaux, c’est devenu un terrain saturé. Et ce que recherche avant tout l’audience aujourd’hui, c’est du vrai. Du concret. Un truc auquel on peut s’identifier. Et c’est justement ça qui fait toute la différence quand on veut construire une communauté engagée.

Les contenus « behind the scenes », ou contenus coulisses, ont ce petit truc en plus. Ils montrent ce qu’on ne voit pas d’habitude : les préparatifs, les ratés, les moments un peu fous, ou simplement le quotidien qu’on ne montre jamais. Rien de spectaculaire, mais ça suffit pour créer du lien.

Ce type de contenu permet d’aller au-delà du rôle “officiel” d’une marque ou d’un projet. Il casse la distance, crée de la proximité, et donne à la communauté l’impression de faire un peu partie de l’histoire. Et une communauté qui se sent concernée, qui voit ce qu’il y a derrière le décor, c’est une communauté qui interagit, qui partage, qui reste. Une communauté engagée, tout simplement.

1. Montrer les coulisses du quotidien, sans triche ni paillettes

Il y a un truc qui marche à tous les coups quand on veut créer une communauté engagée : montrer ce qui se passe “en vrai”. Pas les photos prises trois fois sous le bon angle. Pas le discours bien préparé relu par trois personnes. Mais les vraies journées, celles qui ressemblent à ce que vivent les gens de l’autre côté de l’écran.

Partager un moment en équipe, une pause café, une galère logistique, ou même un vendredi après-midi où plus personne n’a d’énergie… ça donne de la vie à une marque. Et surtout, ça montre qu’on n’essaie pas de jouer un rôle. Résultat : les personnes qui nous suivent se sentent plus proches, plus à l’aise, et ont envie de réagir.

Pas besoin de poster ça tous les jours, ni de tout dévoiler non plus. L’idée, c’est d’ouvrir une petite fenêtre de temps en temps. Une photo sur le vif, une story rapide pendant l’installation d’un événement, un petit message en fin de semaine… C’est léger, mais ça crée un lien.

Ce sont justement ces détails qui rendent une communauté vivante et active. Et à force, on n’est plus juste une page ou un compte à suivre : on devient un projet dans lequel les gens se reconnaissent.

2. Partager les coulisses de la création : le meilleur moyen d’impliquer sa communauté

Il y a une chose que beaucoup de projets sous-estiment : le processus est souvent plus intéressant que le résultat final. Montrer un produit terminé, c’est bien. Mais montrer comment on y est arrivé, c’est encore mieux, surtout si on veut créer une communauté engagée.

Ce que les gens aiment, c’est comprendre ce qu’il y a derrière ce qu’ils consomment ou découvrent. Ça peut être la phase de réflexion derrière un nouveau produit, un aperçu des prototypes, des tests, des hésitations, des ajustements… C’est là que l’histoire se construit, et c’est là que le lien se crée.

Par exemple : une marque de vêtements qui montre les premiers croquis, les choix de matières, les galères avec un fournisseur. Les personnes qui suivent ne se contentent pas de “voir” une nouvelle collection sortir. Elles l’ont vue naître, étape par étape. Et ça change tout.

Ce type de contenu a un double effet :
– Il valorise le travail qu’il y a derrière ce qu’on propose
– Il fait de la communauté un témoin privilégié, presque un·e complice

Et ça marche pour tout type de projet, pas seulement les produits. Ce qu’on montre ici, c’est l’effort, la progression, l’intention. 

3. Mettre l’équipe en lumière : donner un visage à la marque

C’est un fait : on s’attache plus facilement à des personnes qu’à un logo

Ce qui fonctionne, c’est la simplicité. Une photo de l’équipe avant un événement, un petit mot d’un collègue en story, un portrait rapide en mode “3 questions à…” : ces contenus créent de la proximité, sans en faire trop.

L’idée, c’est de faire comprendre qu’il y a des vraies personnes derrière l’écran. Des personnes avec des idées, des doutes, de l’humour, de l’énergie, parfois de la fatigue aussi. C’est ce côté humain qui touche, et qui donne envie de suivre, d’interagir, de soutenir.

Et ce n’est pas réservé aux grandes équipes. Même quand on travaille seul·e ou à deux, il y a toujours quelque chose à raconter. Un partenaire avec qui on collabore, une routine de travail, une anecdote du jour… Ce sont des petits bouts de vie, mais ce sont eux qui rendent une communication vivante et sincère.

Ce type de contenu renforce la dimension relationnelle, pas juste l’image de marque. Et une relation, ça ne se “like” pas une fois pour disparaître ensuite. Ça s’entretient. Ça se construit. Et c’est comme ça qu’on donne naissance à une vraie communauté engagée.

4. Faire participer sa communauté aux décisions

Ce n’est pas toujours évident de savoir comment impliquer sa communauté. Pourtant, parfois, il suffit juste de poser une question. “Quel visuel préférez-vous ?”, “On lance quoi en premier ?”, “On garde ce nom-là ou pas ?”.

Et c’est ça, le cœur d’une communauté engagée : des personnes qui ne se contentent pas de regarder, mais qui participent. Quand on donne l’occasion à son audience de s’exprimer, on lui montre qu’elle compte. 

Ce type de contenu fonctionne bien en sondage, en story, en commentaire… et même en newsletter. Et puis, c’est aussi un bon moyen d’éviter de produire des contenus dans son coin, sans retour. Demander l’avis de sa communauté, c’est ouvrir la porte à des retours utiles, à de nouvelles idées, à des points de vue qu’on n’aurait pas eus autrement.

Et quand une décision finale est prise, c’est l’occasion de boucler la boucle : “Merci pour vos retours, vous avez tranché !”. Ça montre que leur avis a vraiment compté. 

5. Partager les réussites… et les galères

Montrer ce qui fonctionne, c’est bien. Montrer ce qui coince, c’est encore mieux. Parce que tout n’est pas toujours simple dans les coulisses d’un projet, et c’est justement ce qui rend l’aventure authentique.

Parler des doutes, des imprévus, des petits ratés, c’est souvent ce qui génère le plus d’interactions. Pourquoi ? Parce que ça rassure, déjà. Et surtout, ça crée un lien sincère. On ne parle plus de vitrine, mais d’expérience partagée. 

Évidemment, il ne s’agit pas de se plaindre, ni d’étaler ses galères à tout va. Mais simplement de raconter les coulisses avec honnêteté. Dire qu’un lancement a pris du retard. Montrer qu’un post a floppé. Raconter comment une erreur a permis d’apprendre quelque chose. Ces petits bouts de vrai, ce sont eux qui rendent un projet attachant, crédible, et vivant.

Et quand on partage aussi les réussites (petites ou grandes), la communauté vit ces étapes avec nous. Elle s’en réjouit, elle les relaie, elle s’y reconnaît parfois. C’est comme ça qu’on passe de simples spectateur·rices à une communauté engagée, impliquée, connectée au projet.

Bien sûr, tout ça demande un peu de recul, un peu de stratégie aussi. Mais rien d’inaccessible : il suffit de poser les bonnes bases et de comprendre les bons réflexes. C’est justement ce qu’on propose dans notre formation sur les réseaux sociaux : des méthodes, des outils, et des conseils pour créer du lien, du vrai.

Parce qu’au fond, une belle présence en ligne ne se mesure pas seulement en vues ou en abonnés. Elle se construit avec du sens, du partage… et une communauté engagée qui reste pour les bonnes raisons.

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