Savoir-faire technique ou compétences comportementales : qu’est-ce qui fait vraiment la différence en entreprise aujourd’hui ? Si les diplômes et l’expérience restent des atouts indéniables, ce sont souvent les soft skills qui permettent aux professionnels de se démarquer et d’évoluer dans leur carrière. Capacité d’adaptation, intelligence émotionnelle, communication… Ces compétences dites « douces » sont désormais très importantes dans le monde du travail, bien au-delà des simples connaissances techniques.
D’après une étude du World Economic Forum, les compétences comportementales seront plus importantes que jamais d’ici 2025, avec des soft skills comme la pensée analytique, la résilience ou encore la créativité en tête des priorités des employeurs. Aujourd’hui, les entreprises cherchent des profils capables de s’adapter rapidement, de résoudre des problèmes et de collaborer efficacement.
Mais alors, comment les développer et les renforcer ? Peut-on réellement apprendre à mieux communiquer, à gérer son stress ou à cultiver son leadership ? Spoiler : oui, et de nombreuses entreprises l’ont bien compris en investissant dans des formations adaptées pour faire monter en compétences leurs équipes.
Qu'est-ce que les soft skills et pourquoi sont-elles recherchées en entreprise ?
Les soft skills désignent l’ensemble des compétences comportementales, relationnelles et émotionnelles qui influencent notre façon de travailler et d’interagir avec les autres. Contrairement aux compétences techniques (hard skills), elles ne s’apprennent pas dans un manuel, mais se développent à travers l’expérience, la formation et l’introspection.
Mais pourquoi sont-elles devenues aussi importantes dans le monde professionnel ?
D’une part, les compétences purement techniques peuvent rapidement devenir obsolètes, tandis que les soft skills, elles, permettent aux collaborateurs de s’adapter aux nouvelles réalités du marché. Un employé capable de gérer son stress, de travailler en équipe et de prendre des décisions rapidement sera toujours un atout, quelle que soit son expertise métier.
D’autre part, les attentes des employeurs ont changé. Aujourd’hui, un bon professionnel n’est pas seulement celui qui maîtrise son domaine, mais celui qui sait communiquer, collaborer et faire preuve de leadership. Par exemple, selon une étude de LinkedIn, 89 % des recruteurs estiment que le manque de soft skills est un frein à l’embauche et à l’évolution professionnelle.
Enfin, les soft skills jouent un rôle dans la marque employeur et la culture d’entreprise. Une entreprise qui valorise l’intelligence émotionnelle, la résilience et la prise d’initiative crée un environnement de travail plus stimulant et attractif. C’est pourquoi de plus en plus d’organisations investissent dans le développement des soft skills au sein de leurs équipes, à travers des formations spécialisées et du coaching.
Les soft skills les plus recherchées en entreprise
1. L’intelligence émotionnelle
L’intelligence émotionnelle permet de mieux interagir avec ses collègues, d’apaiser les tensions et de prendre des décisions plus réfléchies. Elle est particulièrement recherchée chez les managers, qui doivent jongler entre leadership et empathie pour créer un environnement de travail sain et motivant.
2. La communication
Que ce soit pour rédiger un email, animer une réunion ou négocier avec un client, une bonne communication est un vrai levier de performance.
Mais la communication ne se limite pas à parler ou écrire : elle inclut aussi l’écoute active et la capacité à adapter son discours à son interlocuteur. Un bon communicant sait reformuler, poser les bonnes questions et capter l’attention pour transmettre efficacement son message.
3. L’adaptabilité et la résilience
Un professionnel adaptable ne craint pas le changement : il sait ajuster ses méthodes de travail, apprendre de nouvelles compétences et rester efficace même en période de turbulence. Quant à la résilience, elle permet de surmonter les difficultés avec une attitude positive et constructive.
4. La créativité et la pensée critique
Les entreprises recherchent des profils capables de penser différemment, d’apporter de nouvelles idées et de remettre en question l’existant.
La créativité ne concerne pas seulement les métiers artistiques : elle est utile partout, que ce soit pour résoudre un problème, optimiser un processus ou développer un nouveau produit.
5. Le leadership et l’esprit d’équipe
On pense souvent que le leadership est réservé aux managers, mais en réalité, chaque collaborateur peut (et doit) développer cette compétence. Un bon leader sait inspirer, motiver et fédérer son équipe autour d’un objectif commun.
L’esprit d’équipe est tout aussi important : savoir travailler avec des profils variés, partager ses connaissances et coopérer sur des projets sont des atouts indéniables.
Comment développer ses soft skills ?
1. Se former et pratiquer régulièrement
Comme toute compétence, les soft skills nécessitent un apprentissage. Participer à des formations adaptées permet d’identifier ses axes d’amélioration et de progresser plus rapidement.
Par exemple, chez Digi Atlas, nous accompagnons les entreprises et leurs collaborateurs dans le développement de compétences comme la communication, le leadership ou l’adaptabilité, avec des méthodes pédagogiques concrètes et immédiatement applicables.
Mais la formation ne suffit pas. L’application au quotidien est indispensable. Un salarié qui suit un atelier sur la gestion du stress devra mettre en pratique les techniques apprises dans son environnement professionnel pour observer des résultats concrets.
2. Apprendre par l’expérience et les interactions
Les soft skills ne se développent pas en solitaire. Elles se nourrissent des expériences vécues, des échanges avec les autres et des situations du quotidien. Travailler sur des projets collaboratifs, s’impliquer dans des associations ou encore participer à des groupes de discussion sont d’excellents moyens d’améliorer ses compétences.
Par exemple, des entreprises comme Google encouragent leurs employés à développer leurs soft skills à travers des projets en autonomie.
3. S’entourer des bonnes personnes et solliciter du feedback
Le développement des soft skills passe aussi par le regard des autres. Il permet d’identifier ses points forts et les axes d’amélioration. N’hésitez pas à solliciter des retours de vos collègues, managers ou mentors pour affiner votre perception et progresser plus rapidement.
Astuce : observez comment des professionnels expérimentés communiquent, prennent des décisions ou gèrent leur stress. Vous pourrez acquérir des bonnes pratiques et adopter progressivement de nouveaux réflexes.